mardi 8 juillet 2014



ATTENTION - PAS OP - WATCH OUT



 TRAVAUX EN COURS -VOORTDURENDE VERANDERING - WORK IN PROGRESS


Nous sommes actuellement en train de reconstruire le site. Si vous ne comprenez pas quelque chose ou si vous souhaitez des informations complémentaires ou précisions sur l'un ou l'autre point, n'hésitez pas à nous contacter via notre adresse mail : aromatisez.vous@gmail.com ou encore via notre page facebook : https://www.facebook.com/aromatisezvous

mercredi 11 juin 2014

L'ortie et ses bienfaits

Pour beaucoup, l'ortie est une mauvaise herbe qu'on retrouve dans son jardin et qu'on s'empresse d'éliminer, parce que ce n'est pas joli et que ça pique. Grande erreur! 

Nous allons vous expliquer, en partie, pourquoi il est utile de la conserver et d'en profiter. Restez attentifs, vous risquez d'être surpris.

Côté jardin :

Plantée à côté des herbes médicinales et des aromatiques, elle augmente leur teneur en principes actifs.
L'ortie est utile pour réaliser ce qu'on appelle du "purin d'orties". Cette mixture, à l'odeur néanmoins effrayante, est un engrais - grâce à sa forte teneur en azote - et un répulsif 100% bio. Le purin d'orties n'est pas un traitement curatif mais bien préventif grâce à sa capacité à renforcer les défenses des plantes. 
La recette
Arrachez les orties et mettez-les dans un bac d'eau. 
-> Pour un engrais, il faut mélanger 1kg d'orties pour 10L d'eau. 
-> Pour un répulsif, il faut mélanger 1kg d'orties pour 20L d'eau.
Laissez macérer 1 à 2 semaines en remuant tous les deux jours environ.
Filtrez la solution. Il ne faut pas garder de résidus d'orties.
-> Pour une utilisation en tant que répulsif, pulvérisez sur les plantes.
-> Pour une utilisation en tant qu'engrais, versez directement le liquide dans la terre sans le diluer.

Côté cuisine :
Inutile de vous rappeller notre délicieuse recette de soupe aux orties

Côté santé :
L'ortie est une des plantes médicinales les plus efficaces et est d'ailleurs utilisée sous plusieurs formes - décoction, cataplasme, etc. - selon l'effet désiré.
On lui reconnait de nombreuses qualités. En voici une brève énumération :
- En tisane, elle est un très bon diurétique pour irriguer les organes comme le rein et la vessie. Elle permet d'éviter les calculs urinaires.
- En cataplasme, mélangée à l'argile verte, elle agit contre les douleurs de l'arthrite et des rhumatismes. Il faut laisser agir au minimum 30 minutes.
- Les feuilles lyophilisées combattent le rhume des foins.
- La racine d'ortie, en décoction, soulage la miction en cas d'inflammation bénigne de la prostate.
- Appliquée en lotion, l'ortie lutte contre l'acné.
- En bain de bouche, elle a des vertus anti-infectieuses et est efficace pour les problèmes de bouches (aphtes, gingivite...) et les infections de la gorge (angine...).
- L'ortie est galactogène, elle favorise la stimulation du lait maternel chez la femme qui allaite son bébé.
- Elle constitue un apport en protéines important et supérieur au soja.
- Riche en vitamines : A, B2, B5, B9, C - 6 à 7 fois plus que l'orange, K, P ; en minéraux : sillice, magnésium, fer - bien plus important que les épinards ; et en oligo-éléments. 

Côté salle de bain :
Très intéressante pour les soins capillaires, l'ortie aide à résoudre les problèmes de pellicules et réduit la production de sébum. Si vous fabriquez votre shampoing maison, n'hésitez pas à en utiliser dans la préparation.
En eau de rinçage, préparée comme une tisane, l'ortie est aussi efficace pour faire briller et adoucir les cheveux.

Alors convaincu?
Au vue de ses nombreuses propriétés, on pourrait quasiment l'appeller "plante miracle". N'oubliez donc pas de lui laisser un petit carré dans un coin de votre jardin. Cela vous permettra de la récolter à votre gré et d'entretenir l'écosystème et la biodiversité.

Pour ceux qui ont encore un doute et qui n'aime pas l'ortie parce que ça pique, sachez qu'elles perdent ce caractère une fois légèrement chauffées - cuites.

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jeudi 22 mai 2014

La soupe aux orties...

On en a déjà entendu parler mais on n'a jamais vraiment osé en préparer...maintenant c'est chose faite et vu que c'était délicieux, on vous partage la recette.

La recette est super simple et le résultat excellent alors c'est le moment de vous lancer.

Les ingrédients pour 4 personnes :
- Environ 500g d'orties (ça représente environ 3-4 grosses poignées)
- 1 oignon haché
- 3-4 pommes de terre
- 2 gousses d'ail émincées
- huile d'olive
- crème liquide (facultatif)
- sel, poivre, noix de muscade et cumin (facultatifs)

 
Retirez toutes les feuilles des tiges. 
Petite astuce pour ne pas vous piquer : saisissez la feuille par le bout, c'est une partie qui ne pique pas. Si vous n'osez pas, utilisez simplement une paire de gant et des ciseaux. 



Trempez les feuilles dans de l'eau avec un peu de vinaigre. De cette façon, les petites bêtes que vous auriez pu ramener avec vous, se détacheront des feuilles. Rincez plusieurs fois l'eau si nécessaire.
 

Dans une casserole, faites revenir l'oignon dans un peu d'huile d'olive jusqu'à ce qu'il devienne transparent. Ajoutez ensuite les pommes de terre coupées en dés et les gousses d'ail. Remuez et laissez cuire 5 minutes.
Pendant ce temps, ciselez finement les feuilles d'orties soigneusement lavées et égouttées. 

Ajoutez enfin les orties et recouvrez le tout d'eau - environ 1,5L. Couvrez et laissez cuire entre 15 et 25 minutes sur feu doux.
 
Mixez la soupe et assaisonnez selon vos gouts - sel, poivre, un peu de cumin et de noix de muscade. 
Dégustez sans tarder avec un peu de crème liquide.

C'est la saison alors profitez-en. La partie la plus délicate réside dans la cueillette,  après c'est tellement simple qu'il serait ridicule de s'en priver - l'ortie étant très riche en fer et ayant une action purifiante pour le sang.

Bonne dégustation...

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mardi 13 mai 2014

La semaine de la Nature en Ville à Forest


Dans le cadre de la 6e édition du Printemps du Développement Durable de la Commune de Forest, et plus particulièrement lors de la semaine de la Nature en Ville, nous avons eu l'occasion d'animer quelques ateliers lors de deux après-midis.

Le mercredi 16 avril 2014, nous étions à l'Abbaye de Forest afin d'y proposer trois ateliers pour les enfants, de 14h à 16h.

L'atelier "Joli-e comme une fleur" : Les enfants ont pu décorer un contenant récupéré (bouteilles, canettes...), le remplir de terre pour ensuite y parsemer quelques graines de fleurs des champs. Une fois terminé, ils pouvaient repartir avec leur petit pot afin de l'installer chez eux, d'y prendre soin et d'être récompensé, dans les semaines à venir, par la pousse de jolies fleurs de toutes les couleurs. 
L'atelier "Safari aux insectes" : Une surprenante course à la recherche des insectes afin de les découvrir, de les observer et d'aborder l'importance de la biodiversité. On vous rassure, lors de ce safari, aucun insecte n'a été malmené!

L'atelier "L'auberge à insectes" : Nous avons proposé aux enfants de construire une jolie petite maison à insectes grâce à des matériaux récupérés. Une fois terminée, celle-ci a pu être placée dans le jardin collectif de l'Abbaye. 
Le samedi 19 avril 2014, nous étions aux Jardins des 1000 Semences, juste derrière le Wiels. Nous y avons aussi proposés trois animations pour les enfants, de 14h à 17h. 

Deux de ces ateliers étaient similaires à ceux proposés le mercredi - l'atelier "joli-e comme une fleur" et l'atelier "l'auberge à insectes", à la différence que la structure de base de la maison avait déjà été construite par un apiculteur. C'est donc en compagnie de l'apiculteur, qui a également placé de belles ruches au sein de l'espace, que nous avons installé les différents composants (branchages, renouée du Japon, torchis...) au sein de la maison à insectes.

Le troisième atelier était l'atelier "La spirale des sens" : Avec les enfants, nous avons récupéré une vieille spirale aromatique abandonnée au sein des potagers et nous y avons replantés plusieurs plants : menthe, origan, thym, persil plat et céleri.

Et parce que nous avions aussi apporté de jolis plants (de fraise, ciboulette et pensée sauvage), nous les avons installés au pied d'un joli pommier. De quoi mettre en avant les merveilles de l'association des plantes potagères.

On vous conseille d'aller profiter de ces merveilleux espaces verts et à vous servir en aromates! En ce qui nous concerne, nous avons passé de très chouettes moments en compagnie des enfants, qui se sont montrés très attentifs et motivés. Un véritable succès.

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jeudi 3 avril 2014

Projet Café Europa - Mons 2015

Le 18 mars 2014, nous vous annoncions, sur notre page facebook, la fin de notre travail de végétalisation/décoration pour le prototype du Café Europa. Projet phare de Mons 2015, future Capitale Européenne de la Culture.

Cette fois, nous revenons vers vous afin de vous donner un peu plus de détails concernant ce superbe projet auquel nous avons eu la chance de participer et que vous pouvez dès à présent aller découvrir - l'adresse se trouve en fin d'article.

Le Café Europa qu'est ce que c'est ? 
C'est tout d'abord comme son nom l'indique un café, un lieu emblématique de mixité sociale - qui privilégie les circuits courts d’approvisionnement. Mais ce n'est pas tout! Le Café Europa se veut être un espace culturel interconnecté, un lieu qui allie la culture à la technologie. Chacun pourra donc venir prendre un verre, se connecter, se former, créer et tout cela dans une ambiance de rencontres.
Le Café Europa a été conçu sur base de containers récupérés et est divisé en plusieurs lieux dont une serre/FabLab - ce qui nous intéresse plus particulièrement. Le projet a également vocation à se déplacer et à être reproduit et installé dans d'autres villes d'Europe comme Sarajevo et Plzen. 


En ce qui nous concerne, et comme vous le savez, nous avons été chargé de réaliser la végétalisation et donc la décoration extérieure du site mais aussi de la serre. La particularité étant que tout ce qui s'y trouve soit comestible !
Alors concrètement, qu'avons-nous fait ?

Étant donné la nature minérale du lieu - du simple béton -, nous avons décidé d'installer des bacs et de jouer avec la hauteur de ceux-ci afin d'éviter l'effet bloc trop massif. La majeure partie de ceux-ci a été éparpillée au sein de l'espace extérieur - en fonction des zones d'ensoleillement très variables - et quatre bacs ont été placés dans la serre. En plus de ces bacs, nous avons agrémenté le lieu de sacs en géotextile.

Que pouvez-vous y retrouver ?
Étant donné la période de l'année - tout juste le début de la saison des semis -, les possibilités étaient très restreintes mais nous avions tout de même envie de proposer des plants variés, originaux afin de susciter la curiosité et de faire découvrir des espèces oubliées ou méconnues.
Après de nombreuses recherches, nous avons finalement réussis à obtenir une jolie sélection de plants d'aromates, de condimentaires, de quelques légumes ainsi que d'arbustes fruitiers.

Pour chaque bac, nous avons évidemment veillé à suivre la règle des bonnes associations afin de faciliter la culture et l'entretien. Des articles futurs vous en diront plus sur cette technique très utile.

Voici en attendant la liste non exhaustive de ce que vous pourrez retrouver : 

- A l’extérieur -
Différents types de choux (cabus, brocoli, choux-fleur,...) sont associés à des radis, carottes et salades, plantés comme culture intercalaire au vue de la lenteur de croissance des choux. Ceux-ci sont également associés à de la menthe et de la sauge, qui joue le rôle de répulsif pour certains ravageurs du choux.
Comme autres plantes : des fraisiers, de l'oseille, des pois, différents types de thym, du romarin, de l'absinthe, de la tanaisie, de la valériane, des pensées sauvages, des pâquerettes, et... 3 tours à patates ! 


- Dans la serre -
Des tomates et du basilic - l'association ne se fait pas uniquement dans l'assiette -, des aubergines associées à du pourpier, des courgettes - seules, elles poussent mieux. 
Et bien évidemment, qui dit serre, dit semis ! Nous avons donc lancé des semis de diverses aromatiques, de poivrons, de choux, etc.


Pour finir, la participation à ce projet fut une expérience très enrichissante et nous sommes d'autant plus fiers du travail effectué que les premiers échos sont très positifs.
Nous aurions souhaité effectué encore plus de choses mais à cause du retard pris par les autres équipes sur les lieux, qui n'ont pourtant pas arrêtés, nous n'avons pas pu réaliser la totalité des idées proposées. Ce n'est toutefois pas grave, celles-ci pourront peut-être être mise en place lors de la réalisation des futurs Café-Europa.

N'hésitez pas à aller découvrir le Café Europa et à nous dire ce que vous en avez pensé. Un seau est également à votre disposition à l'accueil du bâtiment n°106. Si vous avez des questions ou si vous trouvez que certains plants se portent moins bien, tenez-nous au courant. 

Infos : Le Café-Europa se trouve dans la cour du n°106 de la rue de Nimy à Mons mais vous pouvez également y accéder par la rue des Trois Boudins (oui, vous avez bien lu!).
Vous pourrez bientôt retrouver la totalité des plants dans l'onglet "Aromatise-toi".

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mardi 25 février 2014

L'eau de Saule...

Merveilleuse alternative à l'hormone de bouturage de synthèse, l'eau de saule est une technique naturelle, économique, écologique et tout aussi efficace.

Utilisée afin d'accélérer l'émission et la croissance des racines, l'eau de saule aide à la multiplication végétative - qui consiste à donner naissance à un nouvel individu à partir d'un organe ou d'un fragment d'organe isolé - et principalement au bouturage.

Qu'est ce que de l'eau de saule?
Il s'agit d'une décoction faite à partir de rameaux de saule qui facilite le bouturage des végétaux et la rhizogénèse.
Comme beaucoup le savent, les saules ont une grande facilité à s'enraciner. Une bouture prélevée, à n'importe quelle période de l'année, et plongée dans l'eau produira des racines en quelques jours et ce, sans hormone de bouturage. Cette facilité est due à une substance naturellement présente dans l'écorce des saules, l'acide acétylsalicylique. Celui-ci a pour effet d'empêcher l'assèchement de la plante et de lui permettre de guérir en produisant de nouvelles racines.

Envie de préparer votre propre eau de saule? Voici deux recettes.

Version rapide : Écrasez quelques petites branches de saule, peu importe l'espèce car tous les saules possèdent les mêmes propriétés, et mettez-les à tremper pendant 24 heures, au minimum, dans de l'eau.
Une fois le temps écoulé, récupérez l'eau et comme pour une bouture habituelle, faites trempez vos boutures dans l'eau de saule jusqu'à ce qu'elles développent des racines avant de les replanter dans la terre.

Version plus lente :
Mettez quelques grosses boutures de saule dans une bassine d'eau et laissez-les cette fois pendant 2 à 3 semaines. A la fin, vous obtiendrez un liquide très gélatineux, glissant sur les doigts, qu'il suffit d'appliquer à la base des boutures juste avant de les repiquer en terre.

Évidemment, plus vous mettrez de rameaux de saule dans l'eau, plus la concentration en acide acétylsalicylique du gel obtenu sera forte.
Il ne faut toutefois pas croire que l'eau de saule est un produit miracle - pas plus que l'hormone de bouturage de synthèse! 
Eau de saule maison.
En ce qui nous concerne, nous avons préparé de l'eau de saule pour quelque chose d'un peu plus particulier.
On vous en dit plus la semaine prochaine!

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vendredi 14 février 2014

La maison à insectes 100% récup'

On construit déjà des nichoirs pour les oiseaux du jardin alors pourquoi ne pas construire une maison pour les insectes?

La majorité d'entre vous a certainement déjà entendu parler des maisons à insectes, appelées également hôtels à insectes. Ces abris sont destinés à attirer les insectes auxiliaires, à les retenir et à leur offrir un gîte leur permettant de se reproduire.

Notre première maison à insectes à la Plaine de Jeux Renier Chalon - Ixelles
Mais pourquoi vouloir plus d'insectes dans son jardin? Quels intérêts offrent-ils vraiment?
Les insectes auxiliaires contribuent à favoriser la biodiversité locale et à rétablir l'équilibre de la chaîne alimentaire. Ils sont aussi très utiles pour lutter contre les parasites du jardin.
En plus de cela, installer une maison à insectes offre un intérêt pédagogique qui n'est pas négligeable puisque les enfants montrent un intérêt tout particulier à ce genre de construction. On peut de ce fait, les sensibiliser à la faune sauvage.

Mais pour placer ou construire un hôtel à insectes il faut respecter quelques règles. Voici les principales: 
L'hiver est la meilleure période pour construire de tels abris. Les travaux de jardinages se faisant plus rares, on a donc plus de temps pour bricoler. Le mieux est d'installer la maison à insectes avant la fin de l'hiver, de cette manière, les chances de la voir occupée dès le mois de mars sont plus élevées. Bien évidemment, la diversité des insectes accueillis s'enrichira au fil des mois et des années. Privilégiez une orientation sud ou sud-est, face au soleil, notamment en début de journée, le dos aux vents dominants. Placez la maison à insectes à proximité d'un parterre de fleurs sauvages et cultivées, ce qui constituera le "restaurant" des insectes. Surélevez-la d'au minimum 30 centimètres et n'oubliez pas d'installer un toit afin de la protéger des intempéries. 

Que mettre dans cette maison à insectes? Quels abris installer et pour quelles sortes d'insectes?
Au sein de la maison à insectes, on retrouve de nombreux compartiments tous constitués de matériaux divers et variés récupérés: fagots de branches, tiges creuses, planchettes de bois, briques creuses, paille, pot en terre cuite... Là encore, ce n'est pas le fruit du hasard! Chaque espace est organisé de sorte qu'il corresponde et attire une famille d'insectes en particulier.
  1. Une boîte avec un trou de 10mm de diamètre et une petite planchette d'envol: pour les bourdons.
  2. De vieux bois empilés, souches : pour les insectes xylophages, les carabes qui appartiennent à la famille des coléoptères dont les larves sont de grandes mangeuses de parasites: balanin de la noisette, chenilles de carpocapse.
  3. Une boîte remplie de feuilles mortes et de foin, avec quelques ouvertures en fentes: pour les chrysopes, qui se nourrissent de pucerons, tous comme les coccinelles.
  4. Des morceaux de branches: pour les carabes.
  5. Des tiges à moelle (sureau, renouée du Japon...): pour les coccinelles, les chrysopes et pour les hyménoptères, notamment des syrphes qui ressemblent à des guêpes mais qui font partie de la famille des mouches - on les identifie facilement à leur vol stationnaire au-dessus des fleurs à butiner - et leur intérêt est double puisque la larve se nourrit de pucerons, et l'adulte assure la pollinisation.
  6. Des briques creuses remplies d'un mélange de paille et de terre: pour les abeilles solitaires et les coccinelles.
  7. Un pot de fleurs en terre cuite rempli de fibres de bois: pour les forficules comme les perce-oreilles qui sont de bons auxiliaires contre les pucerons.
  8. Des bûches percées avec des trous: pour certaines abeilles et guêpes solitaires, comme les osmies (petites abeilles solitaire à l'abdomen roux et poilu. Elles sont utiles à la pollinisation), les coccinelles, les chrysopes.
  9. Un espace "essai" réalisé d’écorces de bois placées verticalement et de feuilles mortes.
  10. Des minces planchettes de bois ou d'écorces disposées en mille-feuille et espacées entre elles par quelques graviers: pour les coccinelles.
    Il ne faut toutefois pas se leurrer, aussi bien conçu soit l'abri à insectes, celui-ci ne sera pas forcément habité directement. Cela prend du temps mais il ne faut pas désespérer!

    Une alternative, relativement rapide et très amusante, existe et consiste en la réalisation de plus petits abris naturels à insectes.
    Certains gestes simples ou "non gestes" comme oublier quelques fagots de branches, un tas de pierre ou un carrés d'herbes hautes sont autant de choses qu'on peut faire si l'on souhaite accueillir les insectes dans son jardin sans pour autant investir, si on est pas bricoleur, dans un hôtel à insectes.
    Ces lieux de vie naturels pour les insectes ne sont toutefois envisageables qu'à la campagne, dans les jardins suffisamment grand.

    Quoi qu'il en soit, croyez nous, l'expérience de la construction de l'hôtel à insectes mérite d'être tentée!


    Ah oui...! Le grillage, placé à environ 5cm, n'est pas installé pour emprisonner les insectes mais bien pour les protéger des oiseaux et éviter que les enfants, qui viennent jouer à la plaine de jeux, ne retirent les éléments constitutifs de la maison - ce qui est arrivé lors de notre première installation.

     ***

    mercredi 15 janvier 2014

    DIY Aromatique !

    2014, année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire et on comprend pourquoi !
    Avec un tiers de la production alimentaire destinée à la consommation, soit 1,3 milliards de tonnes de denrées comestibles, gaspillée chaque année, il était temps de prendre les choses en main.
    Pour info, cela correspond à un gaspillage de plus ou moins 500g/jour/personne.
    Effrayant n'est ce pas?

    Afin de lutter contre ce désastre, l'Europe s'est engagée, en septembre dernier, en présentant un certain nombre de mesures que vous pouvez retrouver à l’adresse suivante : 
    http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/content/20120118IPR35648/html/Il-est-urgent-de-r%C3%A9duire-de-moiti%C3%A9-le-gaspillage-alimentaire-dans-l%27UE

    Concrètement en Belgique, des villes se sont mises à suivre le modèle d'Herstal qui a décidé, en décembre 2012, d'imposer à 12 grandes surfaces de la commune de mettre à disposition les produits invendus consommables aux banques alimentaires. Déjà une avancée !

    Mais les distributeurs ne sont pas les seuls responsables, loin de là ! 
    Selon la Commission Européenne, le gaspillage proviendrait à 42% des ménages, à 39% des industries agro-alimentaires, à 14% du secteur de la restauration et à 5% des détaillants. A cela, il manque toutefois encore le gaspillage fait au niveau de la production.

    Le consommateur a donc un rôle important à jouer dans la diminution du gaspillage alimentaire. On voit d’ailleurs apparaitre de plus en plus d'acteurs qui vous proposent de l’aide pour maitriser votre consommation tel que l'ASBL Réseau de Consommateurs Responsables

    De notre côté, nous avons réfléchi aux calvaires des aromates frais de supermarchés qui finissent toujours par mourir bien plus vite qu'on ne l'aurait imaginé. Afin d'éviter ce gaspillage inutile, on vous propose un joli Do It Yourself Aromatique ! 

    Peu couteux, très amusant à réaliser et pas besoin d'être un grand bricoleur pour y arriver. Allez c’est parti ! On vous explique tout dans les moindres détails.

    Pour réaliser ce DIY, vous aurez besoin de : 
    - pots (conserves, tétra-pack...) 
    - du terreau
    - des graviers, billes d’argile
    - des graines ou des plants

    Utile si vous souhaitez réaliser notre modèle :
    - un vieux cadre 
    - de la ficelle et du papier collant
    - de la déco (peinture...) 


    Graines ou plants à replanter ? 

    Les plus mordus (et patients) d'entre vous pourront procéder par semis successifs. Pour cela, munissez vous de graines de votre choix, récolter les pousses en rabattant  les tiges à 1cm de hauteur et ressemer à nouveau.

    Les autres préféreront utiliser les plants frais achetés en grand surface et qui habituellement, ne servent qu'une à deux fois avant de finir à la poubelle ou tout au mieux dans le compost. Pour ce faire, on vous conseille de dépoter les aromates et de les faire tremper dans un bol d'eau durant une semaine, histoire de renforcer leur chevelu racinaire.
    Les étapes :

    Prenez votre contenant (ici deux tétra-packs de lait), ôter le bec verseur et découpez un des côtés - qui constituera l'ouverture de votre pot. Placez un morceau de papier collant pour boucher le trou. Sur les deux coins, percez un petit trou à l'aide d'un clou - cela servira à attacher le tout plus tard.
    Décorez le contenant comme vous le souhaiter. Laissez s'exprimer toute votre créativité ou faites avec ce que vous avez sous la main ;) 

    Disposez au fond du tétra-pack une petite couche de gravier ou de bille d'argile. Celle-ci constituera la zone de drainage. Complétez ensuite par du terreau.

    Placez vos aromates et laissez suffisamment d'espace pour qu'ils puissent développer leurs racines.

    Attachez votre/vos jardinière(s) à l'intérieur de votre cadre et ce, sur deux niveaux, grâce à de la ficelle.

    Il ne vous reste plus qu'à placer cette jolie création bien utile devant une fenêtre ensoleillée. Attention toutefois à ce que les feuilles ne touchent pas la vitre !

    Profitez-en bien... 

    Source - lien intéressants :
    FAO - http://www.fao.org/docrep/016/i2697f/i2697f00.htlm
     http://www.planetoscope.com/recyclage-dechets
    http://www.rabad.be/
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